Echos de la fête des Caillebottes

La fête des Caillebottes est déjà finie ? Mais oui, elle n’a duré qu’une journée, le 14 mai. Ravi de constater qu’elle vous manque déjà ou que vous regrettez de n’avoir pas pu y participer. Pour vous permettre d’attendre sereinement celle de l’an prochain voici quelques échos.

Le partenariat entre l’amicale la Ragonnaise et le centre socioculturel se poursuit depuis 3 ans.

Stands – Dès 7 heures une équipe soudée par l’expérience a monté les stands et préparé le circuit pour la course cycliste. La veille, des employés Il pleuvait, il y avait du vent. Ca promettait ! Et dire qu’il fallait remettre ça le soir pour démonter. Quel travail de chien ! Le miracle a eu lieu, la pluie s’est arrêtée. En définitive, temps correct. Merci aux employés de la ville qui, la veille, avaient monté des stands et le podium.

Vin d’honneur. Servi à 12h30, c’est un moment apprécié. L’occasion pour les bénévoles de bien couper la journée et, pour les autres habitants, de discuter avec eux.

Les Bulles de zinc – Deux équilibristes montés sur échasses ont commencé à faire les zouaves sur des vélos, hauts de plusieurs mètres eux aussi. Il faut le faire ! Facétieux, imprévisibles, quand ils tombaient, c’était exprès. J’en ai vu un prendre un garçon par la taille, le lever à hauteur de sa tête, le balancer dans un bac pour les ordures avec, sans doute, l’idée de refermer le couvercle. Ni vu ni connu. Heureusement, le couvercle s’est fermé juste avant, le garçon s’est retrouvé dessus, sans comprendre ce qu’il faisait là. Il se marrait, l’inconscient.

Dragsters – Les enfants ont disputé plusieurs éliminatoires le matin. Il y a eu plusieurs sorties de route, mais pas de blessure. Qu’est-ce que je raconte !  Il y en a eu un, l’après-midi, pendant les courses opposant des adultes. Un concurrent s’est tordu de douleur sur la ligne de départ. Des pompiers lui ont arraché une jambe, pansé une des deux autres jambes (il en avait trois). Les curieux, qui se sont massés autour, n’ont rien fait pour l’aider avant l’arrivée des pompiers. De nos jours on ne peut compter sur personne.

Gradins – Ils ont accueilli des personnalités éminentes du quartier. Inutile de les nommer, on les reconnaît.

Jury – Trois personnes composaient le jury pour les dragsters. Le plus jeune s’appelait Maxime. Je fais un résumé de ses réponses à mes questions : c’est une tâche facile, il est incorruptible, il en fera peut-être sa profession.
Les trois juges avaient revêtu un magnifique costume de cérémonie, queue de pie, chemise blanche bien amidonnée, chapeau.
Certains concurrents ont essayé de tricher en jouant sur la longueur de l’avant de leur véhicule. Le jury, dans sa grande sagesse, a décidé que seul le passage des roues sur la ligne d’arrivée serait pris en compte.

Caillebottes – Quatre adhérentes de la Ragonnaise n’ont pas arrêté pendant l’après-midi pour servir les meilleures caillebottes du monde. Comme chaque année les gens se sont précipités. Il y en a eu pour tout le monde. Depuis le temps qu’on les fait on maîtrise la quantité, la qualité aussi, mais cela va sans dire.

Danse – Les groupes de jeunes et d’adultes du CSC se sont produits sur le podium, ainsi que des musiciens. Cela m’a rappelé les fêtes de quartier d’antan.

Course cycliste – Quelle ronde infernale ! A défaut d’avoir pu précipiter le jeune garçon dans le bac à ordures les Bulles de zinc aurait pu prélever un coureur par-ci par-là ! On ne les pas vus. Etrange, non ! Ils devaient être bien occupés ailleurs.
Une voiture était restée stationnée sur le parcours de la course rue de l’Etang. Il a fallu dépêcher un bénévole muni d’un drapeau pour prévenir les coureurs de l’obstacle. Quand on est bête on est bête, je parle du propriétaire de la voiture.
Le vainqueur de la course s’appelle Pavie. Des coupes ont été remise par MM. Allard et Mosser, maire et adjoint aux sports.

Bourriche – Le premier prix était un vélo. Il n’y en avait qu’un. Ce sera pour l’année prochaine.

Président de la Ragonnaise, Paul Rondeau – C’est une belle fête, le temps a été correct, il y a eu du monde, le partenariat avec le centre socioculturel s’est bien passée. Tout va bien.

Bernard Le Blavec