Le temps d’une escapade au cinéma Saint Paul pour le Forum Visages
Chaque année le Forum Visages nous offre une programmation de films documentaires forts et subtils. Il nous permet de découvrir des parcours de vie ou de porter un regard neuf sur un sujet.
Celui de la folie par exemple.
Et c’est justement le thème de cette année : « A la folie ». Du 18 au 22 avril au cinéma Saint Paul.
Voilà un thème qui balaie celui de la guerre, de la psychiatrie, des violences conjugales, de la bureaucratie, de radicalisation, de productivisme… Il parle de tourments et tente de poser sur eux un regard averti.
Les places sont au tarif unique de 3€ (à régler sur place). Après plusieurs coups de cœur ces dernières années, nous vous proposons d’aller voir certains films ensemble.
Rendez-vous au CSC ou au cinéma Saint-Paul pour faire ensemble ce bout de chemin. Pour un brin de folie ?
- Eau argentée – de O.Mohammed et W. Simav Bedirxan – mardi 19 avril à 9h30 (90 minutes)
Opposant au régime réfugié en France, Ossama Mohammed a suivi la révolution syrienne grâce aux vidéos postées sur les réseaux sociaux par des cinéastes amateurs dont une jeune Kurde de Homs qui a filmé avec son téléphone sa ville bombardée. Eau argentée, œuvre écrite à quatre mains, est une plongée édifiante dans la folie de la guerre civile.
- Intimes violences de Stéphane Mercurio – mardi 19 avril à 17h30 (62 minutes)
La parole des femmes victimes de violences est enfouie et taboue. Depuis dix ans, sous la pression constante des associations, la justice s’est progressivement immiscée dans ce qui relevait alors de la stricte intimité familiale pour aider les victimes à parler. Intimes violences est un film en situation où victimes et agresseurs s’expriment, aux côtés de ceux (magistrats, policiers, personnel social et médecins) qui côtoient tous les jours cette part sombre de notre intimité.
- Pôle Emploi, ne quittez pas de Nora Philippe – jeudi 21 avril à 9h30 (78 minutes)
En banlieue parisienne, des agents de Pôle Emploi accueillent et orientent chaque jour des centaines de demandeurs d’emploi dans un univers de plus en plus kafkaïen de sigles, de normes et de procédures. Dans ce contexte de chômage de masse et de culpabilisation des sans-emploi, la relation humaine peine à se frayer un chemin…
- Des abeilles et des hommes de Markus Imhoof – vendredi 22 avril à 14h (91 minutes)
Einstein disait : « Si l’abeille disparaissait du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre » car ces insectes pollinisateurs des végétaux qui nous nourrissent sont indispensables à notre survie. Alors que depuis quinze ans, plus de la moitié des abeilles a disparu, l’Homme s’acharne à utiliser massivement les pesticides responsables de leur destruction.
Si vous êtes intéressés, merci de prendre contact avec Manon Pascart –